mercredi 28 décembre 2011

Œdipe (Ta Mère !)…

Il y a maintenant un an et demi, une 4ème personne est entrée avec fracas dans notre vie juste pour nous/me faire ch….. Elle s’est annoncée par « Nan Maman, ze veux Papa ! ». Il ne s’agit pas de Marcel ze Cat, ni d’un deuxième Super Knoute Dieu m’en garde. 


Cette 4ème personne, que dis-je ce membre de la famille à part entière maintenant, elle s’appelle Electre. Kesskessex ???

Prenons une définition psychanalytique prise de tête  wikimade:

« Le complexe d'Électre est un concept théorique rattaché à la première topique de Freud, destiné à expliquer le développement psychique de la petite fille. Il fait pendant au concept de complexe d’Œdipe chez le jeune garçon Carl Gustav Jung l'a nommé « complexe d'Electre » en référence à l'héroïne grecque qui vengea son père Agamemnon en assassinant sa propre mère, Clytemnestre. Freud désignait ce concept par « complexe d'Œdipe féminin » dans ses propres écrits. »

Gni ? Donc, si tu suis bien, c’est l’Œdipe au féminin. Soit, la pitite fille amûreuse de son Père Parfait et rejetant sa Très Mauvaise Mère (à coup de piques gratuites du style, tu rentres du boulot, t’as rien demandé à personne, tout se passe bien : « Maman t’es méchante ». Et ce, sur le ton de l’affirmation. Mange !

Père Parfait a eu tendance à minimiser l’impact de la chose.  « Meu non, laisse, elle fait sa crise, ça reviendra plus tard »  ça dure depuis un an et demi, boulet ! ‘Fin ça a l’air de lui faire plaisir d’être indispensable pour sa Super Knoute à lui c’est pas lui qui a démoulé en 36h, je précise !!.

Mais lisons un peu plus loin cette wiki définition :

« Pour Freud, il est clair que la mère « nourricière » est le premier objet d'amour Je savais qu’elle m’aimerait toujours, Super Knoute, elle a pas le choix, j’ai pris 30 kg pour elle après tout chez la fille comme chez le garçon ; il est clair également que la fille, comme le garçon, découvre vers trois ans que les parents entretiennent des relations sexuelles quelle clairvoyance ! dont l'enfant se sent exclu Heureusement ; il est enfin tout aussi clair que la fille, comme le garçon, cherche alors à s'interposer entre ses parents. Sans blague… Diviser pour mieux régner, maxime qui n’a jamais mieux mérité son existence !

Toutefois, à ce moment, le processus chez la fille se dissocie nécessairement du processus chez le garçon chais pas, suis équipée du modèle femelle, mais je veux bien comparer. En effet, lors de cette première phase, dite « phallique» du complexe d’Œdipe , le garçon peut s'interposer entre ses parents en entrant ouvertement en conflit avec son père, ce qu'il réalise en exhibant son pénis si jeune, petit cochon ! ; le père, qui sanctionne ce comportement, se présente alors comme une figure de l'autorité liée à la peur de la castration.

De son côté, la fille, privée de pénis et pour cause, ne peut entrer ouvertement en conflit avec le père ça, je confirme. Aussi chez elle la castration n'est-elle pas ressentie comme la peur de perdre son pénis, mais comme la frustration de ne pas en avoir Ro, la JA LOU SEU !!. Elle peut alors, selon Freud, réagir de trois façons :

§  rejet pur et simple de la sexualité ;Peut on en parler à 3 ans ??

§  rejet de la castration et donc de son destin de future femme ; Idem, n’est ce pas un peu précoce ??

§  choix du père comme objet. LAAAAAAA. C’est donc ça ??

Plus précisément, dans ce dernier cas, la fille commencerait à ressentir une attirance pour son père — attirance toute calculée, s'entend, puisqu'il s'agit de lui soutirer un pénis pour se procurer celui qui lui manque ici, ça devient un peu flou pour moi. Cette attirance pour le père peut donc s'élaborer sans entamer la pulsion sexuelle pour la mère « nourricière », même si celle-ci prend, temporairement du moins, figure de rivale dans la quête du pénis paternel .Donc elle te déteste, tout s’explique !

L'explication proposée par Freud permet ainsi de comprendre comment la fille, malgré le même « point de départ » que le garçon (les pulsions sexuelles envers la mère), en vient à ressentir des pulsions sexuelles pour son père et des pulsions hostiles pour sa mère (situation contraire à celle du garçon).Ye ne souis donc pas tûte seule !!!!

S'il y a même point de départ dans le désir de la mère, la castration divise garçon et fille quant au début du complexe haha ??. La castration est, pour le garçon, la sortie du complexe d’Œdipe : le père pose pour le petit d'homme cette menace par excellence, et cet enfant doit abandonner la convoitise de la mère. La castration met fin au complexe d'Œdipe. Tandis que le complexe d'Électre, à proprement parler, débute par la castration - c'est la castration qui, comme on l'a vu, introduit le désir du père. Cette fonction opposée de la castration quant au complexe chez le garçon et la fille n'est pas sans conséquences sur le développement psychique ultérieur. »

Alors là, je file tout de suite expliquer à Père Parfait que s’il continue à se faire rouler dans la farine par cette chose de presque trois ans, il en va de sa masculinité… Vous pensez qu’il va continuer ??
 
Par contre, y parlent pas de fin… C’est jusqu’à quel âge, la plaisanterie ?
Bon je vous laisse, je vais planquer les ciseaux pour pas que Super Knoute ait des envies electriennes sur son père !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire