mardi 21 octobre 2014

RETEX- démissionner pendant son congé maternité, une bonne idée?

Le RETEX étant le Retour d'expérience (pour les nul-les).

Comme tu le sais, j'ai changé de taf. Ouais. J'ai fait ma warrior. J'ai démissionné pendant un congé mater.
Chronologiquement, ça a donné:
- début août, derniers entretiens
- mi août démission
- fin août, dépotage.

Genre, j'ai pas pu cacher à mon nouvel employeur, la world company, que j'étais enceinte.

J'ai fait ma fière. Snobé toutes les manmans de l'école qui me demandaient si je prenais un congé parental.

Si j'écris cet article, c'est que quelqu'un de très cher, enceinte (du coup, de très chère :-)) de son ptit deuxième, m'a annoncé qu'elle songeait à changer de taf en reprenant le boulot après son dépotage. Son argumentaire étant: tu l'as bien fait, toi.

J'aurais pu fanfaronner. J'aurais pu crier sur tous les toits, effectivement, j'ai réussi, je suis une MAMAN QUI DECHIRE !!!! QUI TRAVAILLE!!! 

Genre ça:

J'aurais pu. Mais non. Effectivement, c'est une fierté pour moi de me dire que j'ai réussi mon pari. Reprendre un poste de cadre dans une world company avec des responsabilités et une période d'essai de 8 mois (!! z'ont le temps de m'essayer les bougres), tout en étant confirmée avec les félicitations du jury.

Ceci dit, j'en ai morflé. J'en ai bavé. Tout cela m'a laissée sur les rotules et je tente de m'en remettre encore maintenant.

Tout d'abord, si t'as pas de chance (genre comme ouam), tu tires le pouilleux. Le boulet qui ne dort jamais. Oui mais il a un RGO (genre, c'est une excuse).

J'en ai tellement chié. Tellement qu'au début je me réveillais systématiquement - pendant les 8 réveils du monstre - est ce que je t'ai dit que la privation de sommeil était l'un des moyens de torture les plus appréciés en temps de guerre????. Et qu'après 4 mois, je n'entendais même pas Chucky Mini Knoute brailler, tellement j'étais naze. Merci Père Parfait!  J'ai même eu la honte de ma vie, quand, au bout de 2 semaines de reprise et la veille d'une importante réunion de présentation à mes principaux collaborateurs, Mon Boulet Mini Knoute s'est retrouvée à l'hosto pour 2 nuits et que c'est Père Parfait qui les a passées avec elle. Et les infirmières, gna gna gna, d'habitude c'est la maman qui reste, gna gna gna...

Le niveau organisationnel avec les deux a juste été en décalage vs mon "avant". La dépose et la ramasse à 5Km de distance m'ont demandé de développer des trésors d'ingéniosité. Et de gentillesse de la part des Grands parents. 

J'ai été à la ramasse pendant bien 8 ou 9 mois. Grave. Et je n'arrive toujours pas à me débarrasser de ces foutus cernes, malgré mon Touche Eclat acheté à prix d'or.

Voilà, tout ça pour te dire que si tu songes à changer entre temps, hormis si ton poste est tout pourri tout nul et que ta boîte est vraiment moisie-beurk-en dépôt de bilan, mon expérience personnelle (et encore une fois, ce n'est pas un conseil universel, mais uniquement basé sur mon vécu bien égoïste), te dis de prendre ton temps, de profiter de ton retour dans une boîte où tu n'as pas à faire tes preuves, et après, de bien t'organiser, pour préparer ton futur changement de boîte... Ou alors tu disposes d'un exemplaire masculin unique qui te permettra le changement sans stress... Mais ça, c'est pas donné à tout le monde!

Allez, sans rancune, hein? Et bon Taf!

dimanche 19 octobre 2014

Et alors, le garçon, c'est pour quand?

Conasse. La fille qui m'a sorti ça l'autre jour. 

Genre, les mioches devraient aller par couple. Comme les perruches. Ou les souris si t'en veux beaucoup

Le sacro saint "choix du roi" revient toujours dans la discussion. bande de cons.

Invariablement, ça revient. On me demande si je veux "tenter le garçon". Pour ma part, il a déjà été tenté, et ça fait bientôt 10 ans de mariage, merci madame et bonne journée. 

Effectivement, j'aurais voulu avoir un ptit mec. Peut être est ce dû à l'excellent relationnel que j'entretiens avec ma mère et à la peur de reproduire lamentablement le même schéma socio éducatif (quart d'heure psychologie de comptoir). 

J'ai tout tenté. J'ai même pas voulu connaître le sexe au cours de la grossesse (histoire que ça change entre temps et que ça conjure le sort). Raté. Vous aurez, non pas 1 knoute, mais 2 pour le même prix, ma chère madame. (là, en vrai, je suis en train de m'auto-suicider quand je pense aux futures crises d'adolescence). 

Saleté, mais bien sûr que j'aurais aimé avoir un glaçon (comme dirait le prince de Motordu, un classique). Mais bon, c'est raté. Hormis une opération, je ne peux plus rien y changer. Et j'aime mes Knoutes quand même, bien qu'étant une très mauvaise mère. 

Et puis, t'imagines, on r'met ça, et on a une troisième pisseuse. AU SE COURS. Remarque, je suis déjà équipée de ce côté là niveau fringues. 

NON. Définitivement NON. C'est fini. On ne tente pas le garçon. A la rigueur, on adopte un chien (comme ça, on est sûrs du sexe) et on lui coupe les couilles s'il n'est pas gentil (et il paiera pour tous les mecs du monde)

Hors de question de reprendre 25 35 kg, de repartir dans des nausées et des fringues mal coupées. De re subir du charcutage. De re nier mon intimité tous les mois chez le gynéco. De re nouer avec les choses qui m'ont fait détester la grossesse. Ou alors avec la GPA (mais c'est mal parti). 

Voilà, c'est dit. on reste à 4. C'est un nombre rond. Et ça nous convient. 

Et ne me reposez plus jamais la question, Madame Michu. Le choix du roi, je m'assieds dessus. Pour moi, c'est le choix des princesses (auto pendaison planifiée - moi qui aime tant le rose).




Bon, j'vous laisse, j'vais parler opération et changement de sexe avec Mini Knoute !

dimanche 5 octobre 2014

C'est fini entre nous



Voilà. Tout est dit. Nous devons nous séparer. Pourtant, cela avait vraiment bien commencé entre nous.

Nous nous sommes rencontrés. Ce fut un coup de foudre. Très vite, nous avons emménagé ensemble dans notre premier appartement. 

Tu m'attendais à bras ouverts, même quand je rentrais tard. Tu me réconfortais les jours de faiblesse/déprime. C'est vrai, je ne vais pas le nier, tu as toujours été là pour moi, même lors de folles soirées.

On a déménagé ensemble 3 fois... Ça aurait dû nous souder. Tout comme les enfants. On était bien, tous ensemble, blottis les uns contre les autres le dimanche matin pour la grass mat... (Qui commence chez nous dès 6:00)

On a grandi ensemble, en quelque sorte. Malheureusement, les voies divergent et il arrive que des mésententes se creusent au fil des années. C'est ce qui nous est arrivé. La routine je suppose? 

Et puis, tu as commencé à être méchant. J'en ai eu mal au dos. Tu m'as refilé des insomnies... Je deviens irritable et te crie dessus dès que j'en ai l'occasion. 

Non, nous sommes devenus trop différents et nos intérêts divergent. Je pense qu'au final, tu aurais voulu que l'on reste à deux. Laisse moi te le dire, mais tu est trop étroit d'esprit. 

Alors ma décision est prise. Je te quitte. Adieu mon 140.... Et vive mon 180!!! (Hiiiiiiii!!!!!!)


vendredi 3 octobre 2014

Se reprendre en main


Salut!

Comme tu le sais, je te l'ai maintes et maintes fois répété, j'ai la grossesse grosse. 35kg à chaque fois. Et non, je ne passe pas traditionnellement mes grossesses la tête dans le pot de Nutella (à la rigueur, ça pourrait se comprendre et je ne me plaindrais pas - bien fait pour moi).

Mais la, on parle d'un gonflement systématique. Et qui reste après le dépotage. Damned. Je suis foutue. 

Et hors de question de rester comme ça après. Mets toi à ma place, t'as toujours été mince, tes habits sont faits et achetés pour une mince et plus rien te va. Arrggghhhh.

J'ai donc vaillamment perdu au total 70kg en 5 ans. Presque le poids de Père Parfait, didonc. La seule chose marchant sur moi étant le régime Dukan (je sais, c'est caca pour la santé, je risque d'avoir des plaques bleues à pois rouges sur chaque joue, mais le fait est que c'est le seul qui fonctionne sur moi). Je te passe la duree à chaque fois (et les semaines au ski avec la belle famille qui se fait une raclette pendant que tu manges misérablement tes surimis...).

Donc ouais, pour retrouver mon poids de forme, j'ai lutté. Mais je l'ai fait. 

Passé ce seuil critique, s'est posée la question de la reprise du sport. Je montais à Chwal. Ça me prenait 4h au mini à chaque fois. Inenvisageable quand tu es dotée de 2 knoutes.

J'ai donc cherché à optimiser. Mon temps. Comme d'hab (kicékikitrinque???). Et j'en suis arrivée à la conclusion que des séances running couplées avec un peu de salle de sport, ça pouvait le faire. Je te passe ma reprise du sport avec les 15 1ères minutes de course de ma vie, que j'ai parcourues a la vitesse d'une tortue en crachant mes poumons. Ça va mieux depuis, j'te rassure. 

Pour la salle, je voulais un truc qui me faisait envie et qui pouvait me motiver, alors même que j'y allais en traînant les pieds/baskets. 

J'ai trouvé ça:




C'est nice, non? Et en plus ils offrent le café aux mères désespérées qui débarquent le dimanche matin après une non nuit... 

Et toi? Tu l'as sentie comment ta reprise?