lundi 30 janvier 2012

Je voulais vous dire, au sujet du congé parental….

Bon, certains articles particuliers ont fleuri dans les blogs que je suis habituellement avec assiduité .Il s’agit d’exposer de défendre la condition de la feignasse mère au foyer et de la manière dont elle subit vit ce choix. Je n’ajouterai rien au très bon article publié par Marie des Mamans Testent . Tous parlent de la reconnaissance de ce statut et du manque de tolérance généralisé, tant du sentiment d’impuissance que peut laisser cette condition je parle pas des petits bonheurs, faut bien pleurer dans les chaumières !

Mais il me semble qu’un point crucial n’aurait pas été abordé  en tout cas à mon sens.  Très généralement, ce sont les femmes qui prennent subissent un congé parental.  Forcément, ce sont elles qui ramènent le moins de bifteck  à la maison, tandis que Pôpa, le mâle dans toute sa splendeur, peut généreusement grâce à son mirifique salaire en moyenne de 17% plus élevé que celui de sa conjointe contribuer à la bonne tenue du foyer seule et unique contribution la plupart du temps.

Personnellement soyons égoïstes, je ramène la une plus grosse part du bifteck ici bas. Père Parfait et moi-même ayant la même ambition propension à rayer le parquet avec nos dents de devant ?, ni lui ni moi n’aurions opté pour la solution « je reste à la maison ». Lui parce que trop envie de monter en grade  dans son taf alors que logiquement ce serait à lui de s’arrêter, moi pour le même motif mais en plus pour le côté financier je perds mon taf, c’est le radeau de la méduse dans la kasbah !

Pour la plupart de mes amis, il apparaissait vital pour ma santé mentale que je reprenne le travail après la période gouzi gouzi areuh areuh. CEPENDANT, et bien que je n’ai absolument pas eu envie d’arrêter mon activité professionnelle, j’avoue que j’aurais aimé avoir le choix. Le choix de ne pas avoir la pression financière sur les épaules, le choix de pouvoir, si Je le désirais, m’arrêter pendant un certain temps pour m’occuper de Super Knoute…

Soyons honnêtes, une partie de moi plains ces pauvres mères coincées entre les couches, les cris et les rototos géants tout en jonglant avec le ménage et la cuisine. Une autre partie les envie, car elles ont pu choisir. Et c’est là, le vrai luxe. Alors, condition non reconnue ou pas, l’important est d’avoir fait ou pu faire le bon choix, et si vous vous êtes arrêtées ou pas, profitez en !

Welcome in ze paradoxe féminin pour les hommes qui nous lisent !

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