samedi 17 mars 2012

Assumer (ou pas) ses mioches…

Hier, tentative de courses rapides avec Super Knoute déjà y’a 3 mots qui collent pas ensemble après le retour du boulot. Qui dit courses avec un braillard enfant de 3 ans, dit forcément crise potentielle. On a tous en mémoire cette pub où la mère se jette par terre et hurle comme son môme avec tous les autres qui la regardent bêtement. Perso, j’ai à maintes reprises déjà rêvé de le faire mais la proximité avec le sol ignoblement crade des grandes surfaces m’a freinée de même que la possibilité de croiser l’un de mes voisins ou la future maîtresse d’école de Super Knoute.

Donc je ne me suis jamais jetée à terre en hurlant ma misère  à l’image de ma fille. J’ai juste innové hier.

Super Knoute faisait sa chiante capricieuse comme d’hab en voulant absolument tout mettre dans le panier note que j’ai pris un panier et non un caddy pour limiter le shopping compulsif enfantin au maximum. Bien évidemment, chaque réponse négative de ma part se soldait immanquablement par un cri de bête blessée qui portait la moitié du magasin à croire que j’étais une pleupleu mauvaise mère.

Arrivée au rayon des pâtes et alors que Super Knoute me faisait sa enième crise pour avoir des pâtes vermichelles que bien évidemment elle déteste mais dont le packaging insidieux et fourbe incite les enfants à faire chier leurs parents,  une dame m’aborde en me faisant remarquer « mais elle a de la voix cette petite ! » sous entendu « elle est trop capricieuse, tu pourris la vie de toute le monde ». Salope. Je vais déjà plus au restau pour épargner les intolérants sans enfants, je vais pas en plus me priver de bouffe pour qu’ils soient encore plus heureux, nan ??

Lâchement, j’ai rétorqué, « c’est vrai, sa mère a du mal, mais c’est encore pire quand on la garde pour dépanner. Vraiment, si c’était la mienne, je l’aurais mieux éduquée ». « Tût fout le camp, ma brave Lucette, je suis bien d’accord avec vous, y’a plus de saisons, les jeunes ne savent plus éduquer leurs mioches de nos jours, bla bla bla » m’a-t-elle répondu cette connasse. Il se trouve qu’elle avait à peu près le même itinéraire de courses que nous, mais pour sa part probablement planifié des jours à l’avance, vieille chnoque, et que pendant le restant de notre parcours du combattant, j’ai parlé à la Knoute en faisant ma sans-enfants « Mais ta mère ne t’a jamais dit de ne pas faire de crise devant les gens ? Tu apprends quoi à l’école, voyons !».

L’illusion aurait pu être parfaite, si à la caisse, que cette quiche a forcément choisie derrière nous, Super Knoute ne m’avait pas lancé « Maman, il rentre quand Papa ? ». No comment. Pas d’humour cette petite.

1 commentaire:

  1. Tu sais ce qu'on dit ... La vérité sort de la bouche des enfants. Perso, je continue le resto. Les intolérants, m'en moque.

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